Aller au contenu

Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/110

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(101)


ſies qu’il y eut dans le pays. Croiroit-on qu’elle étoit compoſée preſqu’en entier de livres françois que cet homme de lettres ne connoiſſoit pas même de nom ? Le voyageur ne pouvoit revenir de ſa ſurpriſe, & le poſſeſſeur de tant de tréſors, ſurpris lui-même de ſon étonnement, le prenoit pour un ignorant : il eſt vrai que notre françois ignoroit abſolument que ces ſortes de livres s’impriment en Hollande & même en France, ſans qu’on en débite un ſeul exemplaire à Paris, mais qu’on les envoie par ballots aux foires de Leipzick &

E iij