Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/160

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mais en même tems bien grand & bien méritoire, de me retirer chez elle.

O vous ! ames généreuſes qui employez toute votre application à ſervir la jeuneſſe, mettez auſſi cet exemple à profit ; car, dans l’inſtant même que vous liſez ceci, peut-être trame-t-on quelque mauvais deſſein contre vous.

Mon perfide amant me tint très-exactement la promeſſe qu’il venoit de me faire ; il me reconduiſit chez moi au lieu de me ramener chez mon pere, mais il ne me quitta pas un ſeul moment ; je ne ſais s’il le fit

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