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Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/178

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tion du putaniſme, à force de voir d’excellens modeles ſous les yeux, & des exemples dont j’ai fait mon profit.

J’avoue que je dois beaucoup à certaine bonne ſœur qui prit ſoin de mon éducation ; je n’aurois jamais rien valu ſans elle ; je fis connoiſſance avec cette bonne fille cinq ſemaines après mon entrée dans le couvent : voici comment l’occaſion s’en préſenta.

On m’occupoit à faire de la dentelle ; j’étois obligée, ſuivant les regles de la maiſon ; d’en faire tant par jour. J’avois bien de la répugnance pour ce

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