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Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/228

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roſſes s’arrêter à ma porte, ce qui m’étonna un peu ; je n’étois point encore faite alors au grand monde ; ma ſurpriſe augmenta bien davantage quand je vis quatre meſſieurs ; je craignis quelque méſaventure, parce que ſœur Prudence m’avoit parlé quelquefois de la ſalpêtriere, & des enlevemens qui ſe font à Paris par ordre de la police ; je n’étois pas aguerrie encore ; mais ma crainte ſe diſſipa complettement, quand je vis entrer ces meſſieurs avec trois dames dans mon appartement. Mon amant avança le premier ; il s’apperçut de mon étonnement : êtes-vous

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