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Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/232

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nent contre ces phyſionomies heureuſes, qui ſont faites pour charmer ? C’eſt ce que j’éprouvai à la vue d’un jeune ſeigneur qui étoit de la compagnie ; à peine l’eus-je enviſagé que je deſirai d’être à lui. Il étoit fait à peindre, grand, bien bâti, des yeux noirs à fleur de tête, ſurmontés de deux ſourcils de la même couleur bien fournis, des joues remplies, des levres vermeilles, une jambe faite au tour ; comment un homme de cette tournure pouvoit-il manquer d’être aimé ? Je ſouhaiterois avoir à faire l’éloge de ſon eſprit, mais il n’en avoit pas :

K iv