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Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/265

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répliqua-t-il, mais promettez-moi que vous ne le mettrez pas de vos plaiſirs : je le lui promis. Cela fut cauſe qu’en viſitant les beautés du palais enchanté que nous habitions, il me laiſſa la liberté de dire un petit bonjour de civilité indiſpenſable au comte, à qui je fis entendre de me remettre le nénuphar en queſtion, dont il s’étoit chargé ; il me fit concevoir par un ſourire que je ſerois ſatisfaite : effectivement, un inſtant après il m’en fit faire la remiſe ſous enveloppe par une dame de la ſociété, qui me tira à cet effet dans le coin d’une croiſée ; elle me gliſſa