Aller au contenu

Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/307

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(296)


à payer un cul : il m’aimoit parce qu’il voyoit la ſimplicité preſque niaiſe avec laquelle je m’abandonnois toujours à lui ; il auroit douté de la vérité & de la ſincérité de mes ſentimens pour lui, ſi ma perſonne lui avoit coûté la moindre des choſes.

Le Matador, mon financier, parut content du ſacrifice que je lui faiſois, & ce que je lui dis enſuite lui fit beaucoup plus de plaiſir encore. Je lui rendis innocemment compte de notre fameuſe partie de plaiſir : je lui fit l’hiſtoire de l’uſage du nénuphar ſur l’abbé & ſur le comte,