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Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/313

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n’alloit plus chez la Duttey : mon inquiétude ſur ſon compte étoit même dégénérée en déſeſpoir, lorſqu’un jour, en paſſant près de Saint-Euſtache, je fis arrêter mon carroſſe à la porte de ma marchande de modes, j’y deſcendis pour cauſer un peu : juſtement mon cher comte s’y trouvoit ; qu’on juge du plaiſir que j’eus à le voir ! Hélas ! pourquoi ? empoiſonna-t-il, ce plaiſir ! Il me dit qu’il venoit de ſe marier depuis huit jours. Un coup de foudre eût été moins terrible pour moi que ne le fut cette nouvelle accablante. Je ſortis alors bruſquement, & je