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Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/345

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cevoir ; je lui arrachai des mains le billet avec vivacité, & l’on peut juger de mon étonnement lorſque j’y lus ce qui ſuit :


À la Dumonci,

  Alizon fait la belle,
Pourquoi ? Hélas ! je n’en ſais rien ;
  Car jamais mon allumelle
N’enfila de c.. ſi puant que le ſien.


On doit imaginer aiſément quels furent mes ſentimens lorſque je me vis traitée de la ſorte par un homme ſi fort au-deſſous de moi : je dis au-deſſous de moi, car j’eſtime plus, ſans comparaiſon, le marchand que le courtier ; or une putain vend, & le croc maquignonne. Je ne ſavois comment faire ; il falloit pour-