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Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/350

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voque de maladie, je n’avois qu’à le faire appeller, & ce fut là ſa ſortie de chez moi. Je paſſai le reſte du jour à maudire mon fichu gueux de croc, juſqu’à ce que, ſur les neuf heures du ſoir, ma maquerelle m’amena un jeune homme des mieux bâtis & mis ſuperbement ; il n’avoit pas au-delà de vingt ans, tout au plus ; à ſon arrivée je ſortis de mon aſſoupiſſement, & je le regardai comme une planche après le naufrage ; auſſi en profitai-je. Mon jeune homme, avide de plaiſir, ſe jeta ſur moi avec une eſpece de fureur, mais je fis d’abord un peu la dif-

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