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Page:Histoire de Marguerite, fille de Suzon, 1784.djvu/366

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cinés par la crainte, qui, comme on dit, eſt ſouvent pire que le mal. On voit donc bien qu’il falloit abſolument prendre un parti : je le pris effectivement, & quoique la larme à l’œil, je vins établir un nouveau f..toir dans le pays latin.

En y arrivant mon premier ſoin fut de me faire guérir radicalement. En effet, pour les putains comme pour les grands perſonnages, tout dépend du début ; il faut toujours paroître avec honneur par-tout où l’on va pour la premiere fois. J’avois de l’argent, & je pouvois reſter quelque tems ſans rien faire.

Mon chirurgien m’expédia ce-