Aller au contenu

Page:Homère - Iliade, trad. Leconte de Lisle.djvu/122

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

RHAPSODIE VII.


Ayant ainsi parlé, l’illustre Hektôr sortit des portes, et son frère Alexandros l’accompagnait, et tous deux, dans leur cœur, étaient pleins du désir de combattre. Comme un Dieu envoie un vent propice aux matelots suppliants qui se sont épuisés à battre la mer de leurs avirons polis, de sorte que leurs membres sont rompus de fatigue, de même les Priamides apparurent aux Troiens qui les désiraient.

Et aussitôt Alexandros tua le fils du roi Arèithoos, Ménèsthios, qui habitait dans Arnè, et que Arèithoos qui combattait avec une massue engendra de Philomédousa aux yeux de bœuf. Et Hektôr tua, de sa pique aiguë, Eionèos ; et l’airain le frappa au cou, sous le casque, et brisa ses forces. Et Glaukos, fils de Hippolokhos, chef des Lykiens, blessa, de sa pique, entre les épaules, au milieu de la mêlée, Iphinoos Dexiade qui sautait sur ses chevaux rapides. Et il tomba sur la terre, et ses forces furent brisées.