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Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/41

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joint de se vêtir de haillons recouverts d’un manteau jaune, de manger, une seule fois par jour, avant midi, un peu de riz imploré de la charité publique, d’habiter les bois dans la saison sèche, les viharas ou couvents dans celle des pluies, de dormir, assis et non couché, sur une natte qui ne doit jamais être déplacée, de passer, chaque mois, une nuit au cimetière pour y méditer sur le néant des choses humaines, de confesser humblement, à des époques fixes, ses péchés devant la Communauté assemblée, et enfin, de vivre dans la plus rigoureuse chasteté.

Ces prescriptions, quelque rigides qu’elles fussent, ne lui suffirent point encore. Comme Lao-tseu, Patanjali, les Alexandrins, les Sufistes, Molinos et Mme Guyon, il se laissa entraîner par son zèle au-delà des limites assignées sur la terre à la pratique du bien, sinon par la loi divine, au moins par la raison humaine ; et ce fut dans la contemplation parfaite, c’est-à-dire dans un état d’inertie, de passivité, d’anesthésie phy-