Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Choses vues, tome II.djvu/77

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du plus loin possible, la pensée de faire planer la souveraineté du fait dans les considérations qui militent en faveur de la souveraineté du droit. (Très bien, très bien !)




12 septembre.

M. Duvergier de Hauranne, répondant à M. Ledru-Rollin. — Jusqu’ici, dans tous les remèdes qu’on nous a proposés, il n’y a eu que des mots.

(Une moitié de l’Assemblée entend : des maux, l’autre rit du calembour.)




14 septembre.

M. Dufaure, répondant à M. Billaut. — Mes adversaires demandent des paroles qui n’auraient pas la portée qu’ils espèrent leur faire produire.

(L’Assemblée : Très bien ! très bien !)




23 septembre 1848.

Le ministre du Commerce M. Tourret. — Quoi ! l’on m’accuse de présenter un projet aristocrate ! (L’Assemblée : tique ! tique !)




28 septembre.

M. de Larochejaquelein. — Je comprends parfaitement le sentiment qui a dicté l’amendement qu’on discute en ce moment.




M. Boursy. — Je repousse sans hésitation la proposition de la commission qui répond aux principes de la révolution par une restriction où je ne vois qu’indécision.




Discussion du droit au travail.

M. de Lamartine avait dit : J’adore la propriété.

M. Duvergier de Hauranne a répondu : — On ne respecte toujours pas ce qu’on adore.