Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., En voyage, tome II.djvu/142

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

réellement aimés ; Maynard surtout, qui avait l’injustice d’en douter quelquefois, seul tort que je puisse lui reprocher. Hélas ! pauvre amie, comme cet arbre des vivants est rudement secoué autour de nous ! comme les feuilles tombent ! comme les branches cassent !

J’étais là, en présence de l’océan et de la face de Dieu, et j’étais plein de ces pensées. J’en suis plein encore. Je continuerai dans un autre moment. Laisse-moi finir ici ma lettre. Je ne veux pas t’attrister.

Je t’embrasse tendrement, mon Adèle.