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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Roman, tome IX.djvu/263

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fond entre une montée et une descente ; au bout d’un quart d’heure, les paysans, restés là comme pétrifiés, virent reparaître la lugubre procession au sommet de la colline qui était à l’occident. Les ornières cahotaient les grosses roues, les chaînes de l’attelage grelottaient au vent du matin, les sabres brillaient ; le soleil se levait. La route tourna, tout disparut.

C’était le moment même où Georgette, dans la salle de la bibliothèque, se réveillait à côté de ses frères encore endormis, et disait bonjour à ses pieds roses.