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Page:Hugo - Actes et paroles - volume 7.djvu/93

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III

CONGRÈS LITTÉRAIRE

INTERNATIONAL


I

DISCOURS D’OUVERTURE

séance publique du 17 juin 1878


Messieurs,

Ce qui fait la grandeur de la mémorable année où nous sommes, c’est que, souverainement, par-dessus les rumeurs et les clameurs, imposant une interruption majestueuse aux hostilités étonnées, elle donne la parole à la civilisation. On peut dire d’elle : c’est une année obéie. Ce qu’elle a voulu faire, elle le fait. Elle remplace l’ancien ordre du jour, la guerre, par un ordre du jour nouveau, le progrès. Elle a raison des résistances. Les menaces grondent, mais l’union des peuples sourit. L’œuvre de l’année 1878 sera indestructible et complète. Rien de provisoire. On sent dans tout ce qui se fait je ne sais quoi de définitif. Cette glo-