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Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 1.djvu/79

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V

LE DEDANS DE LA TERRE


 
Pas un rayon de jour ; nul souffle aérien ;
Des fentes dans la nuit ; il rampe. Après des caves
Où gronde un gonflement de soufres et de laves,
Il traverse des eaux hideuses ; mais que font
L’onde et la flamme et l’ombre à qui cherche le fond,
Le dénouement, la fin, la liberté, l’issue ?
Son crâne est son levier, sa main est sa massue ;
Plongeur de l’Ignoré, crispant ses bras noueux,
Il écarte des tas d’obstacles monstrueux,
Il perce du chaos les pâles casemates ;
Il est couvert de sang, de fange, de stigmates ;