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Page:Hugo Rhin Hetzel tome 1.djvu/31

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LETTRE II


MONTMIRAIL. — MONTFORT. — ÉPERNAY


Montmirail. — Nos patriam fugimus, nos dulcia linquimus arva — Champ de bataille de Montmirail. — Soleil couché. — Napoléon disparu. — Le voyageur parle des ormes. — Le château de Montmort. — Comment le voyageur éblouit Mlle Jeannette. — Route de nuit dans les bois. — Épernay. — Les trois églises ; Thibault Ier, Pierre Strozzi, Poterlet-Galichet. — Odry apparaît à l’auteur dans l’église d’Épernay. — Comme quoi le voyageur aime mieux regarder des coquelicots et des papillons que quinze cent mille bouteilles de vin de Champagne. — Pilogène et Phyothrix. — À Montmirail, le voyageur remarque un œuf frais. — De quoi on riait au seizième siècle.


Épernay, 21 juillet.


À la Ferté-sous-Jouarre, j’ai loué la première carriole venue, en ne m’informant guère que d’une chose : a-t-elle la voie, et les roues sont-elles bonnes ? et je m’en suis allé à Montmirail. Rien dans cette petite ville qu’un assez frais paysage à l’entrée de deux belles allées d’arbres. Le reste, le château excepté, est un fouillis de masures.

Lundi, vers cinq heures du soir, je quittai Montmirail en me dirigeant vers la route de Sézanne à Épernay. Une