Aller au contenu

Page:Hugoulin - Introduction à la chimie agricole, application des principes de la chimie à la culture de la canne à sucre.djvu/32

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
28
INTRODUCTION


Nutrition de l’animal.


Dans l’animal, nous parlons toujours de l’animal appartenant aux classes supérieures du règne, car dans les derniers degrés de l’échelle, l’animal et le végétal sont si bien confondus, qu’on ne sait où s’arrête un règne, où commence l’autre, tellement les fonctions se ressemblent ; dans l’animal, disons-nous, l’aliment est ingéré par la bouche, broyé par les dents, humecté de salive ; il descend dans l’estomac et poursuit sa route à travers les divers intestins, pour être enfin rejeté au dehors ; mais à travers cette longue route il se passe des phénomènes chimiques importants qui constituent l’acte de la digestion.

Des conduits d’une ténuité microscopique, dont les ouvertures sont parsemées sur la surface des intestins, véritables racines de l’alimentation animale, en pompent les sucs préalablement appropriés par le travail intestinal, les charrient en les élaborant à leur tour, et les déversent ensuite dans le torrent de la circulation du sang. Dans cette circulation, des appareils particuliers, les reins, le foie, les glandes mammaires, etc., le dépouillent des principes inutiles au rôle de nutrition qu’il doit jouer, ou des principes utiles aux fonctions de reproduction de l’espèce ou de nour-