Aller au contenu

Page:Humbert de Superville, Les signes inconditionnels dans l'art, 1827.djvu/19

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(5)


Faits. Analyse. Problème.

Voyons la Tête de l’homme. Un même Axe ou Verticale qui semble diviser sensiblement le corps humain, vu de face et debout, comme en deux parties égales, divise aussi en deux cette tête, et à distances respectives sont situés, de côté et d’autre, extérieurement sur la face, les yeux, les narines et les deux coins de la bouche, quoique la bouche entière ne soit qu’un organe simple.

En disant la face humaine, j’entends ici, une fois pour toutes, une face faisant partie d’une tête bien conformée et bien organisée, dans le sens que l’on attache aujourd’hui à ce mot, d’après les idées que nous en fournissent les individus de la race Caucasienne, et l’inspection des plus belles têtes antiques.

Pour une pareille tête il est d’abord un état, où la nature semble avoir fixé la direction des organes doubles, c’est-à-dire, la ligne des yeux, celle des narines, et encore celle de la bouche entière, à devoir couper à angles droits l’Axe de l’homme, et en particulier celui de la face. C’est l’état de la face humaine en repos. À une telle disposition des trois organes convient exclusivement le nom et l’acception de direction horizontale des organes, parce que, dans son rapport à l’Axe ou Normale, elle est parallèle au plan d’horizon, sur lequel l’Homme est censé se tenir toujours perpendiculairement.

Il est ensuite pour la face humaine deux grandes variétés, présentant, pour ainsi dire, l’inverse l’une de l’autre.