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Page:Huysmans - La Bièvre et Saint-Séverin.djvu/171

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LE QUARTIER SAINT-SÉVERIN

un autre arbore au bout d’un balai un torchon en guise de drapeau, et, tandis que l’on débite une « proclamation de Monsieur le maire » plus ou moins bête, tout l’établissement défile, en poussant des cris d’animaux, et cela finit par un chahut. Alors, dans la poussière qu’agite le piétinement des galoches et des bottes, dans la puanteur qu’exhale le remous des jupes, passent de consternantes visions d’être tordus par des spasmes nerveux, de femmes suivant un homme, l’air égaré, et refaisant, sans parler, un à un, ses gestes. Il y a évidemment des symptômes de démence chez ces gens subitement tirés de leur hébétude.

Mais ces petites fêtes se terminent généralement par des disputes ; les femmes, surexcitées par le bruit, s’écharpent, et