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Page:Huysmans - La Bièvre et Saint-Séverin.djvu/185

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LE QUARTIER SAINT-SÉVERIN

d’avoir, l’hiver, un grand manteau pour le jeter sur les épaules des pauvres femmes qui, après leurs couches, venaient entendre la messe de relevée, « afin de les tenir chaudement », dit le texte.

Un autre usage s’est également perpétué pendant tout le Moyen Age. Bien que l’église ne fût point consacrée sous son vocable, on y vénérait d’une dévotion toute particulière saint Martin, patron des voyageurs à cheval. Une part du fameux manteau avait été, en effet, transmise comme relique, à Saint-Séverin, par les chanoines de Saint-Martin-de-Champeaux, en Brie. On brûlait en son honneur des cierges, et pour préserver leurs bêtes des maladies et des accidents, les voyageurs les faisaient marquer avec la clef de fer, rougie au feu, de la chapelle vouée à ce