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Page:Huysmans - Sainte Lydwine de Schiedam (1912).djvu/298

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sement documenté et absolument remarquable, dans « la Stigmatisation » du docteur Imbert-Gourbeyre.

Nous n’en extrairons cependant que celles des patientes dont la vocation de malades expiatrices ne peut être douteuse, celles dont la mission est écrite en toutes lettres et nous y adjoindrons quelques victimes qui, si elles ne portèrent pas sur leur corps les cachets sanglants du Christ, furent de grandes extatiques et de grandes infirmes dont la vie présente les plus complètes analogies avec celle de Lydwine.

Parmi ces femmes qui, après la mort de la sainte de la Hollande, acquittèrent par des souffrances la rançon des péchés de leur temps et se substituèrent, en étant innocentes, aux coupables, nous trouvons :


au XVe siècle


Sainte Colombe de Riéti, une Italienne, du tiers-ordre dominicain ; celle-là ne fut pas stigmatisée ; chargée par le Seigneur de sommer le Pape de corriger ses mœurs et d’épurer sa Cour, elle fut soumise aux plus impitoyables investigations et aux pires sévices, à Rome ; elle compensa aussi, par des maladies inconnues des médecins, les forfaits de son époque et mourut à la peine, en 1501.

La Bienheureuse Osanne, la patronne de la ville de Mantoue, une Italienne, tertiaire de l’ordre de saint Dominique ; elle naquit six années après le