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Page:Huysmans - Sainte Lydwine de Schiedam (1912).djvu/307

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Sainte Véronique Giulani, Italienne, clarisse ; elle fut une vivante image du Christ en croix. Tandis que les maladies la dévoraient, elle criait : vive la croix toute seule et toute nue, vive la souffrance ! Comme Lydwine elle s’offrait au Seigneur pour acquitter le supplément de péchés que suscitent les godailles des jours gras. Elle eut la transverbération du cœur ainsi que sainte Térèse et l’impression des instruments du Calvaire, ainsi que sainte Claire de Montefalco. Elle mourut en 1727.

Sainte Marie Françoise des cinq plaies de Jésus, une Italienne, du tiers ordre de saint François ; sa vie fut un tissu d’infirmités ; elle souffrit de douleurs d’entrailles atroces, de fièvres, de gangrène. De même que Lydwine elle transbordait sur elle-même les maladies du prochain ; elle fut persécutée par sa famille et par son confesseur et communiée par les anges. Douée de l’esprit prophétique, elle annonça longtemps à l’avance la Révolution Française et la mort de Louis XVI, mais à la vue des souffrances de l’Église qui lui furent montrées, son cœur éclata et elle supplia le Seigneur de la délivrer de la vie ; sa requête fut accueillie en 1791.


au XIXe siècle


Marie-Josépha Kümi, une Suissesse, dominicaine ; elle fut une victime expiatrice de l’Église, des pécheurs, des âmes du Purgatoire dont elle partagea