Aller au contenu

Page:Huysmans - Sainte Lydwine de Schiedam (1912).djvu/355

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


SÉQUENCE DE LA BIENHEUREUSE
VIERGE LYDWINE


C’est le joyeux alleluia
Qu’appelle le temps Pascal,
De voix et de cœur réjouissons-nous.
Plein de bénédictions
A brillé un soleil pur,
Chassant l’ombre nocturne,
Et couronné de gloire
Le Christ a triomphé.
Vainqueur de l’Enfer vaincu,
Il se lève, il est Dieu, croyons !
Il a repris l’honneur de son trône
Il fait régner la paix dans le cœur,
Et cesser l’attente de sa Mère
Qu’il console avec amour.
Et les archanges se réjouissent
Et les anges en chœur
Disent à la vierge Lydie :
Est-ce donc là Lydie ?
Elle est blanche comme les lys
De Sainte Cécile !
Cécile en sa demeure
Fit sentir à Tiburce
Le parfum de la rose
Et le remplit de stupeur.
Cécile, au jour où naquit au Ciel
La Vierge Catherine
Recueillit le fruit
Que sema la grâce de Dieu,
L’humble Lydwine
Que le Christ fit naître pour Lui
Est semblable à ses Saints
Et règne à jamais.
Exemple étonnant de patience,
Elle a vécu en nos jours,
Portant dans son corps
D’intolérables souffrances.
On n’entendit ni murmure
Ni plainte aucune ;
On n’entendit que les chants
De la pieuse Lydwine
..........
Adieu, Bienheureuse Lydwine,
Toi que la mort n’a pas retenue captive ;
Veuille nous obtenir qu’avec Marie
Nous chantions : Dieu soit loué
Alleluia. — Amen.

(Dom Pitra, Hollande Catholique, p. 136.)