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Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/109

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Vaine illusion !

Le monde des forces brutales, ébranlé par ce nouveau Samson, s’écroula bêtement, fatalement, sur lui et l’écrasa sous ses ruines ; et c’est ainsi que l’homme perdit un jour, par son audace et par son orgueil, l’empire qu’il exerçait autrefois sur la nature. Voilà tout le sens rationnel du mythe de la révolte et de la chute des anges.

Nous retrouverons aussi dans toutes les religions de l’antiquité, l’intuition de la révolte de l’homme contre Dieu, la conception de sa chute, celle du péché originel, de l’arbre de la science du fruit défendu. Nous emprunterons une grande partie de nos documents à M. Creuzer.

« Le hom, ou verbe des Perses, est présenté, dans le Zenda Vesta, tout à la fois comme le maître de la parole de vie, comme l’arbre de vie lui-même.

« Les Hindous avaient également leur