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Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/124

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d’ardeur par le concours de ces redoutables auxiliaires ; une lutte épouvantable s’engage où tous les éléments sont compromis, où la mer mugit, où le ciel et la terre sont embrasés ; dans cette mêlée divine, Jupiter lance incessamment la foudre et la terre s’embrase, les forêts pétillent, l’Océan bouillonne, l’incendie gagne jusqu’au chaos, enfin les Titans foudroyés sont précipités dans le Tartare et chargés de chaînes.

LXXXIV.

Voici l’explication du savant Creuzer de cette fiction d’Hésiode, elle vous paraîtra j’en suis sûr tout aussi alambiquée et inintelligible que celle qu’il donnait plus haut sur la chute des anges.

Il s’agit de savoir, dit l’auteur, si ce monde tombé par Cronos, de l’espace dans le temps, s’ordonnera par Jupiter dans