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Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/128

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quisser dans le livre précédent, quand on comprend comme nous, la diffusion des lumières, cet élément d’une puissance incalculable, ce levier avec lequel on pourra soulever le monde, l’on sent alors que la révolte de Prométhée est proche et que son supplice l’est aussi.

LXXXVIII.

Quant à la bible, ce profond soupir d’un monde qui n’est plus, arrivée jusqu’à nous à travers 5 000 ans ; cette encyclopédie du passé, cette énigme de l’avenir qui raconte l’homme et la création depuis son apparition jusqu’à la fin du monde, prédite par ses prophètes, elle va aussi nous raconter la grande catastrophe de l’homme et de la nature comme conséquence du péché originel : nous y verrons Adam jouissant de toutes les béatitudes, manger du fruit de l’arbre de science (retenez bien ce mot, car il est tout) et comme Prométhée