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Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/146

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étonnante analogie entre les idées de cette école et la croyance des Sivaïstes sur la consommation finale des choses. »

Toute l’antiquité philosophique et religieuse crut donc à la destruction du monde organique par le feu, qu’on ne l’oublie pas !

« Après Brahma et Wichnou, il ne reste plus que Siva, semblable à une flamme qui danse sur le monde réduit en cendres.

« À mesure que le monde et les hommes s’avancent dans la carrière du temps, ils s’éloignent de leur principe ; ils dégénèrent dans l’empire de la mort et du péché, les formes se développent, la création s’étend, grandit et se perfectionne en apparence ; vaine illusion ! le mal aussi grandit et se déploie, le monde marche incessamment vers la ruine ; la vie s’épuise, la substance défaille peu à peu ; alors les incarnations seules suivent des progressions cons-