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Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/167

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réalisés en un siècle seulement, et nous avons déduit avec Michelet, Lamartine, Reynaud, Pascal, Condorcet : que les progrès de l’esprit humain étaient infinis, et qu’aucun terme ne pouvait être assigné au perfectionnement des facultés humaines.

À ceux qui nous demanderont qu’est-ce que le présent ? nous répondrons : le présent est à la fois cause et effet, car il est tout à la fois lumière et ténèbres ; il est ténèbres par le péché originel et la chute de l’homme, il est lumière par l’avenir. Nous sommes en effet entre deux catastrophes, entre deux incendies, l’un qui vient à peine de s’éteindre, l’autre qui commence à s’allumer.

Nous avons ensuite cherché à expliquer le péché originel, cette énigme posée par toutes les religions et que l’on retrouve au seuil de toutes les théogonies de l’antiquité, et à travers tous les voiles épais du