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CXVIII.

L’homme me répond en soupirant :

C’est ma destinée.

C’est le mot de ce Sisyphe, roulant son éternel rocher.

C’est le mot des Danaïdes remplissant leur éternel tonneau.

C’est le mot de Pénélope.

C’est celui d’Ixion.

C’est en un mot le grand soupir de toute l’antiquité : ce sera aussi le mot de l’avenir.

CXIX.
LA CIVILISATION COURT FATALEMENT À SA PERTE UN BANDEAU SUR LES YEUX.

En effet, à quelque hauteur que puisse un jour atteindre la civilisation, l’ignorance des rapports des forces sera toujours la