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Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/178

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« Pour perfectionner à l’égard de la pluie les conditions de notre existence, en considérant qu’il n’y a que les rayons solaires qui aient de l’influence sur ce météore, on devra sentir que les mouvements de l’atmosphère ne sont peut-être pas aussi essentiellement indépendants de notre industrie que ceux des astres ; il nous suffirait de faire jouer de quelque manière le rayonnement du noyau central de la terre pour susciter au soleil, au moins dans notre atmosphère, une puissance capable de le troubler dans la domination absolue, et pour causer par conséquent une révolution dans l’ordre actuel des vents et des nuages ; mais on se convaincra aussi par ce même enchaînement, que c’est à condition de pouvoir manier à son gré une arme aussi prodigieuse que la chaleur planétaire, que l’homme pourra jamais espérer de se faire maître de ce domaine. »