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Page:Ingres d’après une correspondance inédite, éd. d’Agen, 1909.djvu/465

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vous prie, à tous vos amis. Tous nos souvenirs affectueux à eux et à mon cher M. M…, que je voudrais bien revoir à Paris. À revoir. Et tout à vous, de cœur.


LXXXV
À Prosper Debia.
Meung sr/Loire, 9 août 1862.

J’ai tenu à vous remercier moi-même de votre précieux souvenir de vieille amitié et du tendre et honorable intérêt que vous avez bien voulu prendre à moi et à ma nouvelle position, eu laquelle j’ose dire que tout le monde, (c’est presque à la lettre), m’a honoré de la plus flatteuse sympathie. Mais comme je suis doublement heureux d’y compter en premier lieu des amis tels que vous, monsieur voire frère et tous mes chers compatriotes ! Ce cher Montauban, mon pays enfin que j’aime si tendrement et où je suis si cruellement privé d’aller, vous en savez les tristes raisons cher ami. Enfin, heureusement que toutes les joies qui me viennent de vous tous, me consolent en partie de mes grands regrets de ne pouvoir me voir au milieu de vous et d’y recevoir des marques d’amitiés si touchantes et si sincères dont j’ai gardé le plus vif et le plus tendre souvenir, sans oublier le fameux millas de ce beau déjeuner que la très honorable famille Debia voulut bien m’offrir.

Que de temps passé depuis, que de choses, que d’événements ! Moi, toujours siu* la brèche à com-