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Page:Ivoi - L’Aéroplane fantôme.djvu/269

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CHAPITRE VIII

ENTRETIENS HISTORIQUES


— M. le Chancelier, je suis las de cette situation.

— Sire, je ne l’ai pas créée. Je l’ai trouvée telle, quand vous m’avez fait le grand honneur de m’appeler à mes hautes fonctions.

— Je ne vous accuse pas. Mais je veux que cela cesse. Je veux que jamais ne se reproduise la situation présente. Moi. l’Empereur, un galant homme, j’ose le dire, je suis prisonnier d’un misérable Von Karch ! Et cela parce que le Service des Renseignements a outrepassé ses pouvoirs.

— Cela va prendre fin, Sire. Le mois demandé par le personnage en question, sera écoulé bientôt.

— Oui, mais désormais, je prétends que nul ne puisse s’interposer entre la justice et moi.

— Oh ! la justice. Je supplie Votre Majesté de songer que l’accusateur est Français.

L’Empereur marqua un geste rageur.

— La honte en est plus vive pour moi, M. le Chancelier. Français, Allemand,