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Page:Ivoi - L’Aéroplane fantôme.djvu/311

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L’AÉROPLANE-FANTÔME

de terre ; en discernant du jambon rosé et des flacons de vin du Rhin, il fut pris d’un accès de rage boulimique.

Ainsi les coquins s’allaient sustenter à l’égal de propriétaires, et lui, brave garçon, connaîtrait tous les tourments de l’inanition !


Ses mains passèrent entre la bâche et le bordage.

Suivant docilement les indications de Pétunig, lequel s’était décidément réservé le soin de commander, Siemens disposa les plats dans un ordre admirable, les faisant alterner avec les flacons au long col.

— Nous asseoir sur le pont, ce sera bien dur, modula alors Pétunig.

— Sans doute, approuva Siemens avec son gros rire, mais quand on n’a pas de chaises…

— Pétunig se dit : Siemens, qui n’est pas sot, va aller chercher des manteaux, lesquels, convenablement repliés, nous assureront des sièges moelleux.