Aller au contenu

Page:Ivoi - L’Aéroplane fantôme.djvu/457

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
445
LE LIT DE DIAMANTS.

— Trois.

— Merci.

Puis, gracieuse autant qu’une maîtresse de maison offrant le thé.

— Pour raccourcir l’attente, un peu de punch, Herr Tafsen ? Un peu de punch pour entretenir votre belle humeur.

Et le silence régna.


Le commandant s’exécuta.

Tafsen buvait, tout étourdi de l’aventure. Il consultait fréquemment sa montre, une grosse montre d’or.

Les minutes passaient. À la vingt-neuvième, des voix résonnèrent au dehors, accompagnées du bruit d’avirons frappant l’eau.

— Les canots ! murmura le commandant.

Il fit mine de se lever, d’aller au hublot, mais les revolvers se dirigèrent sur sa personne de façon si clairement menaçante, qu’il se rassit furieux, se mordant les lèvres.