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Page:Ivoi - La Mort de l’Aigle.djvu/294

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Les flammes dardaient leurs langues vers le ciel. Les eaux de l’Aisne reflétaient leur teinte rouge, éclairées jusqu’au milieu du courant comme en plein jour.

Les fugitifs n’avaient pas été seuls à calculer l’instant où la lune cesserait de répandre sa lueur. Leurs ennemis y avaient songé également, et se rendant bien compte qu’à la faveur de l’obscurité les Français leur échapperaient, ils avaient remplacé l’astre absent par des foyers embrasés.

Peindre la colère, la déception des deux amis est impossible. Ils se