Aller au contenu

Page:Ivoi - Les Cinquante.djvu/118

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Fût-ce cette raison qui détermina Espérat et ses compagnons à s’arrêter chez le digne aubergiste, le 22 janvier au soir ?

La conversation des voyageurs l’apprendra sans doute.

Tous trois étaient attablés dans une salle du premier, dont les croisées basses donnaient sur la route. Ils mangeaient comme des gens dont l’appétit a été aiguisé par une longue course à cheval.

Frantz Brummen, roux, joufflu, haut comme un carabinier de la garde prussienne, la panse élargie comme un muid, des mains à couvrir une table et des pieds à l’avenant, venait de s’informer pour la dixième fois si les meinherr « étaient gontents ».