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Page:Jacques Bainville - Les Dictateurs.djvu/271

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la France et celle de l’Angleterre. L’approbation du dictateur en matière de dépenses, de salaires, retraites, subventions, est indispensable.

Les communications de Salazar à ses concitoyens sont presque toujours pour leur rappeler qu’une tâche de sacrifice leur est dévolue, mais qu’elle assurera l’avenir du Portugal et de leurs enfants. Le gouvernement et les fonctionnaires prêchent eux-mêmes d’exemple par la simplicité de leur vie. Leur désintéressement est élevé au rang d’un principe d’État.

Grâce à ces principes de sévère économie, le Portugal a pu engager depuis sept ans un plan très vaste et très harmonieux d’équipement du pays. Les résultats en sont brillants. On a développé et refait tout le réseau routier, construit des écoles, des dispensaires, des hôpitaux, restauré la marine, réorganisé l’armée. Pour la première fois dans l’histoire du pays, l’État fait honneur à toutes ses signatures, retrouvant ainsi la confiance de l’étranger. On a enfin radicalement supprimé dans les dépenses publiques les ristournes, les gaspillages et les pots-de-vin qui épuisaient naguère les moindres entreprises.

Une organisation corporative est à l’étude, pour régler au mieux les rapports du capital et du travail.

Avec l’appui d’un ministre de la Justice