Jean de Meung, astrologue qui composa le roman de la Rose, où il montra bien son savoir, quoiqu’il ne fût âgé que de dix-neuf ans lorsqu’il le fit. Il est aussi l’auteur d’un livre intitulé Traité sur la direction des nativités et révolutions des ans ; il traduisit le livre des Merveilles d’Irlande. On prétend que c’est lui qui a prédit les hauts faits d’armes du connétable de France Bertrand du Guesclin[2].
Jean de Milan, astrologue du quinzième siècle, qui prédit à Velasquez, gouverneur d’Hispaniola ou Saint-Domingue, l’heureuse issue de la guerre du Pérou, entreprise par Fernand Cortez.
Jean de Sicile, habile astrologue et théologien qui prédit le couronnement de l’empereur Sigismond. C’est encore lui qui annonça à Boucicault ce qui lui devait advenir, et qui l’avertit de la trahison que firent aux Français le marquis de Montferrat et le comte Francisque, trahison qu’il évita en fuyant[3].
Jean le Chasseur. Voy. Kojosed.
Jean Mullin. Voy. Mullin.
Jeanne d’Arc, dite la Pucelle d’Orléans, née en Champagne, à Domrémi près de Vaucouleurs, sur la lisière de la Lorraine, en 1410. Jamais la France ne fut accablée de calamités aussi grandes