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Page:Jacques Offenbach - Maitre Péronilla.pdf/45

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PÉRONILLA.

Comment ? victoire ?

LÉONA.

Ma vengeance est satisfaite !

PÉRONILLA.

Quelle vengeance ?

LÉONA.

Une vengeance formidable, car celle ballade que je vous ai chantée…

PÉRONILLA.

Eh ! bien ?…

LÉONA.

Voulez-vous savoir les noms des héros ? Le jeune homme, c’était Alvarès ! la jeune fille, c’était Manoëla et la belle Espagnole, c’était moi !

PÉRONILLA.

Taisez-vous donc ! voilà mon gendre !

LÉONA.

Encore ici, seigneur Guardona !

PÉRONILLA.

Ce n’est pas possible ! on vous dit adieu là-bas !

LÉONA.

Et on vous retrouve ici !

DON HENRIQUE.

Là-bas ?… ici ?…

PÉRONILLA.

Vous avez donc… celui d’ubiquité !

GUARDONA.

Je n’ai pas ubiquité d’ici !