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Page:Jaloux - Les barricades mystérieuses, 1922.djvu/93

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MYSTÉRIEUSES

tinct de lutte me dominait en ce moment, qu’aucun découragement n’avait sur moi de prise. J’entendais garder, garder âprement, cette fille des hommes, que j’avais eu tant de peine à conquérir et que je ne savais quel danger menaçait de me dérober…

Hélas ! ce danger cruel et vague, c’était Wanda qui le portait dans le secret de son destin ! Et je le sentais bien, puisque jamais je ne lui demandais de fixer la date exacte de notre mariage, puisque je m’efforçais de ne lui rappeler en rien la promesse qui demeurait entre nous. Mais, même sans que je lui en ouvrisse la bouche, ma présence impitoyable l’obligeait à ne pas s’en distraire.

Cette situation était d’autant plus pénible pour moi qu’à la longue, je perdais toute indépendance à l’égard de Mlle de Vionayves. Je me faisais lâche, soumis, humilié. De crainte de la décevoir, je n’osais plus