Aller au contenu

Page:Janin - Les catacombes, tome 5.djvu/148

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pûtes, et il mena William à la chambre des députés.

— Monsieur, dit-il voilà, j’espère, un magnifique temple grec ! voilà des colonnes ! voilà des escaliers ! voilà des tuyaux de poêle !

— Vous avez raison, dit l’Anglais. Et tenez, voici mon hôtellerie !

Mais à cet hôtel de Windsor on ne reconnut pas l’Anglais.

— Il faut chercher un autre temple grec, dit Ernest.

Ernest, qui, en sa qualité d’homme de mérite et de talent, avait une cheminée à faire rebâtir dans la rue de l’Odéon, mena son Anglais à l’Odéon.

— Voilà encore, dit-il au malencontreux William, un magnifique temple grec orné de magnifiques cheminées. C’est un théâtre de tragédies, monsieur et-il ne manque pas d’hôtels garnis dans ce pays-là.

Mais l’Anglais ne reconnaissait ni son hôtel garni ni son temple grec.