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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/129

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iii
azur déboucle azor

La vision vitrée précédait de deux mètres les yeux de Sengle, comme des besicles construites pour une optique protubérante d’anoures, ou la grande ombre plate qui papillonne en avant des chevaux des voitures publiques, chassée par le feu des lanternes. Puis des lueurs diverses tambourinèrent aux quatre vitres, et une forme colorée et délimitée s’étendit. Sur l’écran blanc de tous les lits, sur le gril vert des châlits parallèles, la figure d’un soldat couché,