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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/140

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voyait sans guide après la soupe du soir. Arrivés dans la ville de l’hôpital le soleil couché, leur amaurose ne comprenant point les lumières artificielles, les pauvres diables trébuchaient dans le noir absolu. On y était habitué. Voilà pourquoi les officiers ne s’étaient point scandalisés du manque de courtoisie militaire de Sengle.


Puisse ce chapitre faire comprendre à la foule, la grande héméralope, qui ne sait voir qu’à des lueurs connues, que d’autres peuvent la considérer comme une exception morbide, et calculer les ascensions droites et déclinaisons d’une nuit pour elle sans astre ; qu’il lui fasse pardonner ce que dans ce livre elle trouvera sacrilège envers ses idoles, car en somme nous affirmons ceci : qu’il n’arrive pas quotidiennement que les hôpitaux militaires s’écroulent par