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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/162

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iii
quelques truismes

La science, disent les bourgeois, a détrôné la superstition : une maladie n’est plus causée par le malin esprit, mais par des microbes que l’on sait détruire d’après des règles connues. Or on va de la science parfaite au concret digne de La Palisse : car on dit ce qui est visible aux yeux mortels (ce sont toujours des yeux mortels, donc vulgaires et très imparfaits, les supposât-on renforcés des microscopes des savants ; et l’organe des sens étant une