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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/232

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iii
l’émail des poupées

Deux ans et demi après, Sengle entra avec Nosocome dans l’hôpital des petits enfants. Il vêtit, comme son camarade, une longue veste d’interne en toile blanche, semblable à un bourgeron militaire ; et ils passèrent d’abord dans la salle de Nosocome, agacés par des infirmières à des détours d’escaliers. Dans tous les lits, des petites filles regardaient devant elles, comme est le principal exercice des malades ; et dans un lit central, une grande poupée,