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Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/271

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vivante qu’à une température qu’il faut calculer d’abord.

« La chaufferette japonaise, qu’on trouve dans tous les bazars japonais, est une boîte en fer-blanc grande comme la main, percée de cinq trous ou tubes. On la vend avec cinq cartouches de papier pelure spécial, roulé serré, qui brûlent sans fumée huit heures.

« On ne voit rien et il y a une température très égale de quarante-cinq degrés dans la boîte.

« On attache les tubes de culture dans la chaufferette afin qu’ils ne trépident pas, et l’on abaisse la température autant que l’on veut au-dessous de ces quarante-cinq degrés, en agrandissant les cinq trous.

« Il convient de fixer, comme les cultures dans la chaufferette, celle-ci dans une boîte en bois, invisiblement forée, réservoir d’air et isolateur contre