Aller au contenu

Page:Jarry - Les jours et les nuits, 1897.djvu/77

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

chire toutes les permissions de mon peloton, cette semaine… Rassemblement ! »

Encore une demi-heure d’ordre dispersé, la rentrée faite de courses interrompues par des arrêts à genoux et des feux, parmi les bestiaux et les foires du samedi.

Sengle, sa permission déchirée comme les autres, ne put sortir que le lendemain à huit heures, il ne fallait pas penser prendre un train, devant l’adjudant de la gare, sans permission ; et en civil il aurait été reconnu. Il écrivit et dormit surtout toute la journée devant le feu, dans la chambre aux volets fermés, sous des lampes, et sa valise ne resta pas faite, car il n’avait pas le courage d’attendre l’autre dimanche, et il lui fallait la liberté, même pas, la tranquillité de lire et de dormir, sans uniforme, plus vite.